LES RECHERCHES EN COURS





        Nous sommes très loin d’avoir découvert tous les secrets de notre univers, maintenant que l’on sait qu’il existe d’autres planètes, nous mourrons d'envie de les voir de plus près ! Imaginez une image d’une exoplanète du même type que celle de la Terre vue de la Lune  !!
        Qu'y a-t-il par-delà les étoiles les plus éloignées jamais observées ?
L’homme rêve des étoiles depuis des siècles , de voir toujours plus loin dans le temps et l’espace, de comprendre notre univers. Malgré tous les progrès de ce siècle, on en veut toujours plus, on veut  aller toujours plus loin et répondre à des questions telles que, sommes nous privilégiés ou existe-t-il d’autres mondes où la vie s'est developpée? L’univers a-t-il une limite, une frontière ? Si oui, qu’y a-t-il au-delà de cette limite ? Y avait-il quelque chose avant le Big Bang ? Existe-t-il d’autres univers similaires ou totalement différents du nôtre ?

Pour répondre à toutes ces questions aujourd’hui encore sans réponses, on invente des moyens de voir toujours plus loin et d’en apprendre toujours plus sur l’univers.
 
 

La spectrographie à l'OHP

        L’OHP participe activement à la progression de nos connaissances. La découverte de la première exoplanète en 1995 par M.Mayor et D.Queloz à l’OHP a été le début de cette chasse à la planète. Depuis, des dizaines de planètes ont été détectées par différents télescopes dans le monde.
Les dernières en date (juillet 1998), en orbite autour de Gliese 876, la plus proche exoplanète découverte à ce jour et en orbite autour de 14 Her, ont été découvertes à l’OHP et avec (pour celle en orbite autour de Gliese 876) le télescope Suisse de l’Observatoire de La Silla, par des groupes d’astronomes franco-suisses.

        L’OHP est à la pointe de la recherche, grâce à la mise au point (1998) d’un nouveau spectrographe-imageur appelé ROSALIE qui est une version améliorée d’ELODIE (l’ancien spectrographe qui a permis entre autres la découverte de la première exoplanète). ROSALIE est équipé d’un module appelé MAGALI qui lui permet de réaliser de la spectroscopie «tridimensionnelle».
 
 

La formation

        L’OHP joue un rôle de formation auprès des jeunes astronomes français et européens grâce aux missions effectuées par ces jeunes avec des astronomes expérimentés, mais plus encore par l’école d’été ESO/OHP (Ecole Supérieure d’Optique/OHP) qui accueille tous les 2 ans 18 étudiants. Depuis 10 ans, 90 étudiants ont acquis une expérience ainsi.
 
 

L'interférometrie

        Depuis 20 ans, Antoine Labeyrie, pionnier de l'interférométrie, et son équipe travaillent sur l'imagerie astronomique à très haute résolution. Pour atteindre une résolution de l'ordre de la milliseconde d'arc, il a fallu mettre en oeuvre de nouvelles techniques permettant de s'affranchir des turbulences atmosphériques et du problème technologique dû à la taille des miroirs
        Le principal système developpé pour s'affranchir de ces obstacles est la technique de la synthèse d'ouverture. Le signal final provient de la reconstitution de plusieurs signaux issus de différents télescopes. L'agencement de plusieurs petits télescopes est équivalent à un seul grand télescope d'une centaine de mètres de diamètre !


En 1974, un premier interféromètre à 2 télescopes fut mis en service à l'Observatoire de la côte d'Azur. Suite au succès de cet instrument de nombreux interféromètres ont vu le jour un peu partout dans le monde. En 1984, A. Labeyrie réalise le GI2T (Grand Interféromètre à 2 Télescopes), 2 télescopes de 1,52m montés sur des montures sphériques spécialement étudiées pour l'interférométrie. Actuellement, l'équipe de A. Labeyrie travaille sur l'ajout d'un troisième télescope et sur une plus grande automatisation.
        A l'avenir, on peut imaginer une cinquantaine de télescopes repartis sur une grande surface (quelques kilomètres carrés)   équivalant à un télescope de plusieurs centaines de mètres de diamètres permettant de voir plus loin et avec plus de précision.
 
 


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